Mardi, Juin 26, 2018

SYSTÈME D'INFORMATION PARTAGÉ. Surmonter les obstacles

Choisir et utiliser un logiciel partagé, une étape qui suscite beaucoup de questions et de réticences au sein des équipes de soins primaires. Voici des clés pour se convertir plus facilement à cet outil essentiel.

Des questions à se poser 

Des étapes à respecter, des questions à se poser et des écueils à éviter.
Professionnels, éditeurs de logiciels et Asip santé apportent des réponses pour y voir plus clair et dépasser certains préjugés.

Inscrire et trouver les informations utiles au parcours de soins de son patient, partager de l’information et se coordonner plus facilement avec l’équipe, connaître et valoriser sa patientèle, produire et extraire ses propres données… Les possibilités offertes par les logiciels font potentiellement du système d’information (SI) des équipes de soins primaires, un formidable terrain de jeu. Mais avant de pouvoir en profiter pleinement, la route du choix et du déploiement du SI apparaît bien longue aux yeux des professionnels : au mieux une aventure, au pire un parcours du combattant, toujours une épreuve. Voici un petit tour d’horizon des points d’attention et des difficultés à prendre en compte, selon les points de vue de professionnels de santé, d’éditeurs de logiciel, des pouvoirs publics (Asip santé).

DES RÉTICENCES « CULTURELLES » À SURMONTER

Référent informatique du pôle de santé des Allymes à Ambérieu- en-Bugey (Ain) où il exerce la médecine générale, le Dr Pierre Genot le reconnaît volontiers : le premier frein au déploiement d’un SI partagé demeure souvent la crainte du partage de l’information. « Certains vieux médecins ont peur de montrer ce qu’ils font aux confrères et aux paramédicaux, ils doivent se faire à l’idée. Les paramédicaux ont du mal à noter des observations médicales et ne sont pas formés à cela. Cette évolution culturelle est progressive », souligne-t-il.

Référent informatique du pôle de santé des Allymes à Ambérieu- en-Bugey (Ain) où il exerce la médecine générale, le Dr Pierre Genot le reconnaît volontiers : le premier frein au déploiement d’un SI partagé demeure souvent la crainte du partage de l’information. « Certains vieux médecins ont peur de montrer ce qu’ils font aux confrères et aux paramédicaux, ils doivent se faire à l’idée. Les paramédicaux ont du mal à noter des observations médicales et ne sont pas formés à cela. Cette évolution culturelle est progressive », souligne-t-il.ensemble », commente Fabrice Greenbaum, président de Weda [...]

 

     

Auteurs: 
Catherine Holué