Oncologie. Sécuriser des parcours de plus en plus ambulatoires
La prise en charge des patients atteints de cancer revêt une particularité : si l’entrée dans le parcours de soins se fait le plus souvent via le médecin traitant devant une suspicion diagnostique, c’est dans un établissement de santé dûment autorisé que le diagnostic sera confirmé et surtout que la proposition thérapeutique sera émise en réunion de concertation pluridisciplinaire, puis que seront effectués les premiers actes thérapeutiques.
Cette organisation, garante de la qualité et de la sécurité des soins pour les patients atteints de cancer, place les établissements de santé au centre du parcours du patient lors de la phase aiguë de sa maladie. Néanmoins, l’évolution vers une réduction du nombre et des durées de séjours hospitaliers et les progrès thérapeutiques qui, allongeant la durée de vie des malades, augmentent le nombre de patients suivis, imposent aux établissements hospitaliers des relations nouvelles avec les acteurs de proximité. Il s’agit d’insérer le parcours spécifique lié au traitement du cancer dans le parcours de santé du malade, ce qui implique les professionnels des établissements de santé et ceux de la ville mais aussi les malades eux-mêmes.
La plupart des articles de ce dossier rendent compte d’expérimentations conduites le plus souvent avec l’appui des pouvoirs publics, notamment grâce aux mesures des Plans cancer successifs. Ils illustrent également l’évolution de la prise en charge des patients atteints de cancer en 2020 telle qu’elle a été décrite dans une étude réalisée en 2013 par la fédération UNICANCER
A découvrir, les vidéos d'Hélène Espérou, directrice du projet médico-scientifique et de la qualité d'Unicancer et conseillère scientifique du dossier Parcours de soins en Oncologie.
Les 6 pistes d'évolution du parcours de soins
Implication du patient cancéreux dans le parcours de soins
Intégration du médecin traitant dans le parcours de soins
Rôle des infirmières de coordination dans le parcours de soins
