Mars 2015

Loi de santé : les internes dans la danse de la contestation

Après avoir été reçu par la ministre de la Santé le 26 janvier, l’Intersyndicat national des internes (ISNI) n’ayant « pas eu le sentiment d’être entendu », a appelé, en partenariat avec l’Intersyndicat national des chefs de clinique assistants (ISNCCA), à la mobilisation générale des médecins de France le 15 mars 2015, pour protester contre la loi de santé, qui entamera alors sa navette parlementaire en commission des Affaires sociales.

 

D’ores et déjà, les internes en grève ont manifesté dans toute la France devant les ARS ou le ministère de la Santé, et organisé une journée blanche le 4 février dans presque tous les internats de France. « Ulcérés de n’entendre parler de la part des libéraux que de tiers payant généralisé et de revendications tarifaires alors que l’enjeu de la loi de santé est bien au-delà [...]. Nous voulons une vraie révolution du premier recours, en redéployant par exemple le numerus clausus vers la spécialité de médecine ambulatoire de premier recours. Nous souhaitons que les rôles soient redéfinis en fonction de ce que doit faire le médecin de premier recours et celui de deuxième et troisième recours. » Ils ont élaboré 48 propositions, notamment une pour affirmer le statut d’étudiant. Le 15 mars, ils seront rejoints par les troupes de la CSMF (qui a organisé la grève de la permanence des soins, du vendredi 30 janvier au 1er février) et de l’UFML.